mardi 26 janvier 2010

Inde du Nord - Good karma?

Après 41 heures de train (dont 8h de retard) avec son ballet incessant de vendeurs ambulants et de mendiants (transsexuels, infirmes, enfants acrobates ...) et ce dans une ambiance d'indiens emmitouflés avec cagoules et triples épaisseurs et 25 degrés en moins, je gagne Delhi.


Welcome on Board, Sylvain !

En effet, j'y retrouve mon compagnon de route, et malheureusement ai une pensée pour Cindy, qui, crisse d'ostie (Cindy est québecoise!) n'a pu nous rejoindre, se rendant compte la veille qu'elle n'avait pas de visa, tabernacle !

Delhi : La claque annoncée n'a pas eu lieu (surement j'ai été préparé par mes mois précédents). Ce Delhi (d'initiés), ne suscite cependant pas un grand enthousiasme. Outre le froid et le brouillard ambiants, (j'ai en plus attrapé la crève dans le train et suis dans une sorte de semi état grippal), nous nous sentons vite abrutis par les klaxons de la ville, et c'est avec joie que nous comptons gagner Jaipur.

Rajasthan - Moghols et Rajputs, ...

Jaipur : N'en déplaise au regretté Claude Nougaro, il existe une autre ville rose. Qu'il se rassure, celle-ci n'a pas la tranquillité de la cite qui longe la Garonne (sollicitations des rickshaws, des vendeurs, des nouveaux amis rabatteurs,, ...)

Nous voici entrés dans l'Inde des Maharaja... Je découvre un nouveau pays après le Sud : plus "développé" (les gens portent des jeans et non des pagnes!), plus froid (la température et les contacts), une nourriture moins fine, et de jolis décors... C'est une ambiance différente à laquelle il faut que je m'habitue et c'est le palais d'Amber qui retient d'avantage notre attention : le site vaut la peine dans sa structure (un labyrinthe et un magnifique monument) plus que dans la finesse du détail.
Comme chantaient les garçons bouchers : Tous des (Raj)puts sauf ma mère et ma sœur, ils oubliaient les moghols : il s'agit la des 2 influences architecturales (et historiques) du Rajasthan.



Bienvenue chez les Sikhs




Puis nous filons vers Pushkar, la ville des babas et des neo-beatniks ... C'est également un lieu sacré hindou (beaucoup de sadhu ou pseudo sadhu ...).
C'est paisible ici, infesté donc de néo babs... Mais, cette halte nous fait un bien fou, loin des rythmes un peu speed de Delhi et Jaipur. C'est propre et il y regne une ambiance magique. La ville est connue et est entourée d'un lac asséché!, (la pollution parait il mais ça n'empêche pas de s'y faire bénir). D'ailleurs, Sylvain a l'occasion de bien me faire rire quand embobiné par un hindou après la visite du temple de Brahma, nous nous retrouvons engagés à faire un don de 1000 roupies ...). Brahma est donc maintenant avec nous et sommes accompagnés d'un bon karma. Le soir, sur la terrasse de notre guest house, nous passons la soirée en compagnie d'indiens qui veulent nous faire transiter des pièces précieuses par poste pour se faire 10000 euros en 5 jours et un français qui ne ressemble a rien, surtout après avoir mélangé pétards, opium, whisky et cocaïne. Hare Krisnha !

et nous nous apprêtons à gagner Jaisalmer et le désert.

Jaisalmer :

La ville est agréable, et non, nous ne ferons pas de camel safari (que toutes les guest houses et agences proposent).

Nous sommes bien ici, profitant de ce fort (d'architecture rajput) de couleur grès (eh oui papa, "sandstone" en anglais , ca se traduit par "grès'), du festival du désert (l'élection entre autre de mister Moustache et autres manifestations, mais "ces gens sont de foutus amateurs") et déambulant dans cette place avec ces havelis (maisons de riches marchands du 19eme siècle) et magnifique temple jain.

Bref, une bonne escale.

Nous louons des vélos pour visiter les environs mais le karma ne répond plus : Sylvain crève et aucun réparateur a l'horizon. Nous avons tout de même eu le temps de faire une excursion a Bara bagh : des éoliennes en fond, des tombeaux de grès en abandon, un couple d'amoureux indiens, deux indiens qui écoutent de la musique sur leur portable et au loin, un tracteur décoré avec de la musique ...

Udaipur : après un parcours en bus assez éprouvant, une ville avec un fort et un palace entourés de montagne et avec un lac non asséché ! (paysage de carte postale). Tiens, on ne serait pas au Rajasthan! Là encore, une histoire de rois, de vengeances et de valeureux combattants...

Assurément, nous n'avons pas assez consacré de temps a cette ville musée bien agréable, paradoxe pour des voyageurs au long cours !!!

et nous revoici a Delhi : Mauvais karma !

(est-ce ainsi que les hommes vivent?)

un peu comme dans le film, "Un jour sans fin", nous revivons la même journée que lors de notre arrivée ici : bal des ambassades (refus de l'ambassade iranienne et refus de l'ambassade française de nous délivrer une lettre pour l'obtention du visa pakistanais que américains et suédois délivrent facilement ... Affaire a suivre), Conaught Place, 2 heures d'attente a la gare, le vieux Dehli avec ses fils de partout, ses klaxons incessants, son (Robert) Red fort (je sais, cette blague est nulle), ses mosquées. Bref, nous finissions a nouveau lobotomisés.

Plus de photos ici !

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