lundi 26 avril 2010

1 milliard de petits Chinois et nous et nous et nous (... et la brume).

Le choc :
Je quitte Karachi et ses 40 degrés, pour Pékin : 10 degrés ; le choc est autant dans les degrés perdus que dans l'absence de luminosité de la cité (une brume constante qui ne nous aura pas quittés du voyage) et surtout ce sentiment de ne comprendre personne et que personne ne vous comprend, de quoi être confus(cianiste).

J'y retrouve la compagnie débridée de Zanne et Sylvain (déjà en goguette dans le pays pendant mon séjour pakistanais.







La 1ere étape est pékinoise : ses hutong (ruelles), sa cité interdite (enfin pas tant que ça!) et la grande muraille (impressionnante malgré une visibilité réduite) puis direction le Shandong et l'épique montée de Tai Shan (14000 marches), LA montagne sacrée du pays - éprouvante pour les articulations ...




Nous descendons un peu plus au Sud en espérant gagner quelques degrés et trouvons de la brume, de l'humidité (ce qui nous a valu des sorties avec des sacs plastiques entre chaussures et chaussettes, tellement nous étions trempés ainsi qu'une sortie à vélo qui s'est soldée par un retour en bus), des marches (a l'ombre - et oui quelques séquences musicales de Renaud) et pas mal de stops culinaires (du porc, du boeuf, du tofu un peu suspect.... et des snickers).


L' Anshui : des champs de thé comme fil rouge (ou plutôt fil jaune) de ce voyage, des champs de colza pour rappeler la Picardie. Pour le reste, une région humide (et donc verte) et le Huang Shan comme montagne avec ses pics (impressionnants) aux noms évocateurs tout droit sortis de l'imaginaire chinois (la fleur qui s'épanouit a la pointe du pinceau, et autres noms d'animaux), son vertige (on ne fait pas les malins mais nous sommes fascinés par le paysage) et encore des marches ...

L'Hubei : Sebastien, un pote de Sylvain nous rejoint et nous atterrissons d'abord a Liuliping (erreur d'aiguillage lié a une incompréhension linguistique...), là, c'est un groupe de gamins de 11 a 14 ans qui nous font découvrir la vie chinoise : badminton, skate local, danse de rue, restos... Excellente rencontre surprenante et touchante (attention, ceci n'a aucun caractère pédophile mais plutôt sinophile).

Puis nous gagnons le Wudan Shan, la montagne taoiste (repère des tai-chi eurs) pour gagner en sérénité, l'ambiance est mystique et les ascensions truffées de marche (mes genoux ont détesté la Chine!) et de portes célestes. Et enfin le soleil réapparut et au milieu coulait une rivière (sans Brad ni Robert).

Nul doute, la Chine que nous traversons n'est pas un pays qui s'éveille mais bien éveillé : les infrastructures sont modernes, les constructions en plein boom et le tourisme hyper développé (un tourisme de - et à la - masse pour un marché d'1 milliard de gonzes... Prenez juste une classe moyenne qui représente au moins 10% de la population, ça vous fait un paquet de bus de chinois en casquettes rouges ou jaunes sur les sites touristiques!)

Quant aux chinois, l'impression ne peut être que superficielle vu le temps passé sur place et le fait que l'on ne se comprend pas ... mais ils m'apparaissent "gentils et zélés" (le règlement c'est le règlement).

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